Créée ex nihilo en 2004, et aujourd’hui challenger dans le TOP 5 des grands réseaux de courtage, le réseau In&Fi Crédits est un acteur majeur de l’intermédiation bancaire.
Pascal Beuvelet, fondateur et dirigeant du réseau In&Fi Crédits, explique : « Quand j'ai lancé la franchise In&Fi Crédits j'étais le premier à développer un réseau d’Intermédiaires en Opérations de Banque et Service de Paiement (IOBSP) en franchise. Aujourd'hui, j’identifie une trentaine de concurrents qui se revendiquent franchiseurs et ont adopté peu ou prou notre business model.
Il faut dire que notre activité est en plein essor. La part de marché des courtiers dans la distribution du crédit, va doubler de 25 à 50% dans les 5 à 7 ans ce qui représenterait aujourd’hui l’intermédiation de plus de 70 milliards d’euros de crédits immobiliers. Ce potentiel financier aiguise avec juste raison les appétits. Pour ma part j’estime qu’il n’y aura pas d’activité pérenne, sereine et profitable hors l’appartenance à une grande marque nationale et qu’à terme les10 premiers réseaux de courtiers en crédits assureront ensemble près de 80% de la distribution des crédits immobiliers intermédiés.
En outre, ce qui est vérifié, c’est que les premiers courtiers installés bénéficient toujours d’un avantage commercial déterminant.
Sur le terrain la croissance de notre activité est inexorablement boostée par deux facteurs complémentaires.
• En premier lieu la demande croissante des consommateurs qui ont bien identifié qu’un courtier fait gagner du temps et de l’argent. Ces nouveaux emprunteurs mettent désormais l’offre de crédit de leur banque en concurrence avec les offres proposées par les courtiers.
Ainsi en 2013, alors que seulement 40% des emprunteurs ont consulté un courtier en crédit, plus de 70% ont réalisé leur financement grâce à ce courtier.
• En second lieu notre expansion est accélérée par l’extrême concurrence des établissements de crédits entre eux. Les enjeux économiques sont d’une importance extrême.
En effet Il s’agit pour chaque banque d’une part de conquérir de nouveaux comptes mais aussi de faire en sorte de conserver ses propres clients.
Concernant ce dernier point, et j’en ai quotidiennement la preuve, une banque qui n’a pas de convention commerciale formalisée avec un courtier prend le risque de perdre sa clientèle historique au bénéfice d’une banque concurrente partenaire de ce courtier.
Indispensable à la vie économique de notre pays le crédit immobilier a représenté un volume de plus de 140 milliards d’euros en 2013 qui n’était pas un bon millésime. Aussi et sans aucun doute je suis convaincu que l’avenir de notre profession s’institutionnalise définitivement. »
